Romain et Clara à Buenos Aires

Arrivée

Après de longs mois de travail, de doutes, d’inactivité, de lueurs d’espoir et de réflexions, nous sommes enfin à Buenos Aires !

 

Aéroport, chaleur, 121kgs de bagages, taxi, San Telmo. Notre quartier.

Dès nos premiers pas sur l’avenida Caseros, nous avons l’impression de ne jamais être partis. Tout paraît familier et que c’est agréable. Premier signe que l’on ne s’est pas trompés !

 

L’avenida Caseros est à l’extrême sud du quartier de San Telmo, à la frontière avec La Boca. Elle est arborée, propre et encadrée par de nobles immeubles. Elle est aussi le nouveau repaire d’un polo gastronomico soit quelques petits restaurants accueillants proposants de la cocina de autor * aux cadres des bureaux alentours, aux vieux porteños du quartier, aux touristes détendus et aux jeunes bobos qui commencent à peupler San Telmo. Nous ne connaissons d’ailleurs pas encore l’équivalent de « Bobo » encastellano

 

Avenida Caseros

 

Premier weekend. On se balade dans San Telmo pour retrouver l’ambiance désuète mais dynamique que nous avions laissée. L’immeuble qui sera bientôt assailli par nos premiers coups de pioches est encore là. Ouf !

Toujours aussi mignon, il trône à deux cuadras** de Caseros et à quatre cuadras de la plaza Dorrego, le cœur touristique de San Telmo.

L’air est chaud, les deux-tiers des boutiques sont fermées, les passants ne sont pas légions, les touristes se remarquent facilement, les gosses ont disparus, bref on est au mois d’août en plein mois de janvier ! Eh oui, nous sommes en pleines grandes vacances.

 

 

Notre ruine

 

Heureusement pour nous, certains bossent encore. La semaine qui passe nous permet donc de voir avocate, architectes, représentants du vendeur et de nos associés. Et des amis. Car, oui, nous avons déjà quelques amis. Ou amis d’amis. C’est déjà pas mal. On rencontre également une bonne partie des jeunes expats français, presque par hasard.

Mais nos plus belles rencontres se font très brièvement, en quelques phrases, en une remarque, avec des argentins. C’est pour ça que l’on voulait partir, ces petites différences qui font que tout est savoureux. La façon de parler, de voir les choses, ces mots qui nous paraissent fantaisistes puis familiers, ces gueules.

 

On vient d’arriver, tout nous émerveille.

 

Sauf une grève au Registro de Comercio qui nous fait déjà perdre du temps pour créer notre société. Mais bon, ce n’est pas une petite grève qui va nous faire peur, par Toutatis !

 

Voilà pour le côté perso et pro. Pour les anecdotes, les histoires, les photos et autres élucubrations, n’hésitez pas à parcourir les (futures) rubriques du blog. On revient vite avec d’autres nouvelles.

 

 

Besos a todos !

 

* cuisine inventive, servie dans des petits restos de quartier. Très bon concept.

** pâtés de maisons, blocks.



24/01/2012
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