Retour a Casa
Bueno, nous voici de retour. Après avoir prolongé notre séjour en France nous sommes de nouveau à la maison. Buenos Aires.
Tels des oiseaux migrateurs, nous avions fuis l’hiver porteño pour l’été français (et marocain). En revenant, nous avons trouvé un climat londonien pendant une semaine puis retour du beau temps et de la chaleur. L’hiver fut court, bonne nouvelle. Nous avons retrouvé nos habitudes, nos amis, notre quartier et le quilombo*. Malgré des pluies qui furent apparemment historiques, le futur hôtel est toujours debout. Ouf !
Les minis-manifs bloquent les rues pour protester contre Cristina qui ne bronche pas. Pas d’importations, pas de dollars. Les rues sentent l’asado, Boca et River sont déjà à égalité de points au classement, l’inflation est sur toutes les lèvres et les colectivos défient le code de la route à chaque esquina. Tout va bien.
Grande nouvelle ! Nous sommes quasi Argentins ! Après cent démarches, mille refus et une jungle administrative traversée à grands coups de signatures virulentes et de photocopies rageuses, nous avons obtenue notre Documento Nacional de Identidad ! Le DNI. Le Graal. Nous allons pouvoir devenir patrons de notre propre boîte, avoir un vrai abonnement téléphonique, une carte SUBE pour les transports en commun et milles autres choses qui font que nous nous éloignons du statut de touristes, d’assistés, de parias. Une belle victoire ! Muchas gracias !
À part ça, nous avons vu les boyaux de notre immeuble. Une petite caméra fut insérée dans le tuyau principal principal de l’immeuble pour voir si nous devons tout casser ou si les intestins sont assez costauds pour encaisser une nouvelle vie. L’édifice était légèrement indisposé par un gros caillou donc la caméra n’a pu explorer tout le colon. Premier diagnostic encourageant. Même pas besoin de Smecta. Deuxième exploration demain.
Voilà un petit résumé de notre première semaine après ce passage chez vous (chez nous ? on ne sait plus trop). C’était une simple note pour vous dire que nous continuons nos démarches et notre travail sans relâche pour vous accueillir le plus vite possible. Bientôt, un nouvel article viendra égailler ce blog resté trop longtemps inactif, sous le soleil Corse ou sur une terrasse parisienne.
Quel plaisir ce fut de tous vous revoir ! On pense aussi à tous ceux que l’on n’a pas pu voir. Besos a todos ! Même ceux qu’on ne connaît pas !
*argot argentin dont la meilleure traduction serait « bordel »
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